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... déjà 25 ans !

Vous êtes au coeur du Parc National des Pyrénées.

La visite du jardin botanique résume environ 80 % du biotope pyrénéen sur un même lieu, dans le village de Gavarnie, face à la plus haute cascade d’Europe (423 m) et ses 8 sommets, dont le pic du Marboré culminant à 3248m. Le site du cirque de Gavarnie a été inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en 1997, au double titre de paysage naturel et culturel.

Noël Canivenq et la marraine du jardin, Caroline Gayet, vous souhaitent la bienvenue.

Visite idéale en mai, juin et juillet.

l'entrée du jardin

L’altitude est un facteur écologique qui a des effets sur les communautés vivantes, surtout végétales, comparables à ceux induits par la latitude.
L’étage montagnard va de 1 300 à 1 800 mètres et connaît une période végétative d’environ 7 mois.
La température annuelle moyenne y est comprise entre 8 et 15° C. Les faciès forestiers sont riches en hêtres, sapins,  épicéas.
Les cortèges floristiques sont très localisés.

Contenu d’accordéon

la hêtraie

Les hêtres -Fagus sylvatica- du jardin botanique, âgés de 40 à 100 ans forment un boisement monospécifique.
L’acidité et la sécheresse relative du substrat freinent la décomposition de la litière.
Composée d’espèces acidiphiles, la strate herbacée est donc généralement peu développée.

la rive du gave de Pau

La source du Gave de Pau se situe au pied de la cascade du cirque de Gavarnie, face au jardin. Le gave de Gavarnie porte le nom de « gave de Pau » à partir de Luz-Saint-Sauveur,  en recueillant les eaux du gave du Bastan. Hélas, les eaux de ces deux versants ne parviennent plus à Bayonne. Elles sont prélevées au niveau de l’usine hydroélectrique de captage de Pragnères et sont envoyées dans le lac de Cap de Long -altitude 2 160 m-. Après le lac de Lanoux, Cap de Long est la seconde plus grande retenue des Pyrénées françaises (110 hectares- profondeur maximale 130 m-67 millions de m3).
À partir de la confluence avec le gave d’Oloron, le Gave de Pau prend le nom de « Gaves réunis », passe par Peyrehorade, puis se jette dans l’océan Atlantique à Tarnos (Landes) pour la rive droite, et Anglet (Pyrénées-Atlantiques) pour la rive gauche.
La longueur du Gave de Pau est de 193,1 km.

Contenu d’accordéon

la pelouse montagnarde

Elle est est composée en grande partie de poacées ou graminées, et de fleurs qui aiment un sol sec et une exposition ensoleillée exposée aux vents.
Normalement fauchée fin juin par les paysans pour ses qualités fourragères, et son regain fin août, ces pelouses ont un usage agricole majeur car elles contribuent à la survie des troupeaux enfermés pendant les longs mois d’hiver. Dans le temps, le foin récolté était stocké dans le grenier de la grange. Les deux pelouses du jardin  ne sont fauchées qu’à l’automne, pour vous permettre d’admirer les fleurs présentes lors de votre visite.

le laquet du jardin botanique

Les lacs naturels des Pyrénées sont généralement d’origine glaciaire. Ils sont classés en fonction de leur productivité biologique : on distingue les lacs verts, les lacs froids, les lacs de pelouse et les lacs polaires. Celui du jardin reconstitue un lac de pelouse ou «laquet», avec sa partie marécageuse en aval de l’arrivée d’eau. Celle-ci se retrouve, soit inondée, soit asséchée selon le débit, reconstituant les conditions similaires en haute montagne.
Zone humide : une zone humide est une zone où le principal facteur d’influence du biotope et de sa biocénose est l’eau.
Dénomination dérivant du terme anglais WETLAND (Terre mouillée).

la prairie subalpine

L’étage subalpin qui va de 1 800 mètres à 2 400 mètres connaît une période de végétation de 5 mois au plus. La température moyenne y est normalement inférieure à 8° C.
La prairie subalpine du jardin botanique de Gavarnie représente une grande surface du jardin avec un rectangle d’environ 20 m de hauteur pour 80 m de longueur, et sa forte déclivité  (60°) très caractéristique des pentes pyrénéennes.
Située à 1430 m d’altitude, cette forte déclivité et son ensoleillement quasi permanent (Est-Ouest) provoque le développement de strates basses fournies où les arbres, sorbier, bouleau et aulne, poussent peu.
La prairie subalpine est composée majoritairement de poacées, ou graminées, dans lesquels se démarquent quelques fleurs de grande taille -Asphodèle-Iris-Raiponce en épi-La Pédiculaire feuillue-.

la bétulaie

Du latin betula. Forêt claire où domine le bouleau. Il pousse en général sur les terres pauvres et souvent siliceuses jusqu’à 2000 m d’altitude. La sève de bouleau est connue en Europe occidentale depuis le Moyen Âge. À cette époque, la sève de bouleau est la boisson des apothicaires utilisée dans le traitement des calculs rénaux.  L’abesse Hildegarde de Bingen -XIIe siècle- célèbre phytothérapeute la prescrit comme  remède pour soulager les ulcères.

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l'éboulis

la barre rocheuse

Le belvédère de Monsieur Russel, en hommage à cet illustre personnage, à qui Gavarnie doit tant...

Information recueillie sur Wikipédia : « Au retour de cette expédition, il rencontre à l’hôtel des Voyageurs Charles Packe et le pasteur Émilien Frossard, avec qui il jette les bases d’une société de montagnards des Pyrénées qui serait inspirée de l’Alpine Club de Londres, créé sept ans plus tôt et dont Packe et Russell sont membres. Au mois d’octobre suivant, les trois hommes se retrouvent au domicile de Frossard, à Bagnères-de-Bigorre et, rejoints par Farnham Maxwell-Lyte, ils fondent la société Ramond38, à laquelle Russell compte d’abord donner le nom de « club des Isards ». Entre-temps, Russell avait franchi trois autres sommets supérieurs à 3 000 mètres, l’Aneto, puis les Posets (3 375 mètres) et le Balaïtous (3 144 mètres). »

Nous vous invitons à lire l’article très fourni et très bien documenté sur Monsieur Russel : https://fr.wikipedia.org/wiki/Henry_Russell